En dépit de la grève entamée par les agents de l’administration territoriale en début de semaine, le service minimum est assuré à la sous-préfecture et à la préfecture de Dimbokro, a constaté l’AIP, lundi.
Lors d’une assemblée générale tenue en juillet, rappelle-t-on, les agents membres du syndicat national des agents du ministère de l’Intérieur de Côte d’Ivoire (SYNAMICI) avaient décidé de cet arrêt de travail de cinq jours qu’ils comptent renouveler si aucune solution n’est trouvée à leurs revendications relatives à la signature d’actes portant institution d’indemnités de sujétion, de salissure et de risques pour tous les fonctionnaires et agents, signature d’actes portant tarification des actes administratifs ; création d’une régie financière et institution de primes.
"Le personnel d’appui est en grève (...) Nous essayons tant bien que mal, sur instructions de la hiérarchie, d’assurer le service minimum", a déclaré le sous-préfet de Dimbokro, Yapo Stéphane Assamoi, rencontré dans ses bureaux, après un incessant va-et-vient entre les différents services à la recherche de documents en vue d’apporter une solution aux problèmes des usagers.
Il a souligné que la grève du personnel d’appui pose un réel problème dans la chaîne de fonctionnement de l’administration territoriale, surtout en cette période de rentrée où 150 à 200 extraits de naissance sont délivrés par jour à la sous-préfecture de Dimbokro.
"Il est bon que les négociations s’activent. Que les choses se passent dans la tranquillité, pas de façon coercitive. Qu’on puisse trouver un plateau des plus tempérés, des plus apaisés et trouver également les mots les plus adéquats pour rassurer, car s’ils ne nous appuient pas, il sera très difficile que le service sous préfectoral fonctionne correctement", a suggéré l’administrateur civil face au mouvement d’humeur des agents de l’administration territoriale qui court jusqu’à vendredi.
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