A l’occasion de la semaine du consommateur en Côte d’Ivoire, le juriste Adjé Evariste, membre de l’Association des usagers des banques et établissements financiers (Aubef), a animé des conférences au siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, jeudi 14 mars 2019.
Ces conférences ont porté sur la situation des accidentés de la circulation, notamment le processus d’indemnisation des victimes d’accidents de la route et sur le Fonds de garantie automobile.
A la lumière du code CIMA (Conférence Interafricaine des Marchés d'Assurances), Adjé Evariste a égrené les droits des victimes d’accidents de la circulation en termes d’indemnisation ainsi que tout le processus et les pièges à éviter pour obtenir ces indemnisations, tant pour les victimes blessées que pour les victimes décédées et leurs ayants-droit.
Si les participants ont été heureux de savoir ces choses qui restent méconnues du grand du fait de la non vulgarisation des lois, Adjé Evariste a indiqué que le processus d’indemnisation souffre de beaucoup d’anomalies qui ne font qu’aggraver la situation des victimes « qui n’ont pas demandé à être accidentées »
« Les problèmes demeurent nombreux : les délais d’indemnisation des victimes, l’obtention du PV d’accident qui est un problème majeur puisque le PV est promis par les chefs d’Etat africains par la CIMA comme un document qui peut être obtenu gratuitement auprès des assureurs, ce qui n’est pas le cas. On continue encore de faire les parquets, les postes de gendarmerie pour obtenir les PV. Autant de temps perdus pour que les indemnisations soient accélérées, justes et équitables comme promis dans la CIMA. En plus de cela, il y a les problèmes d’expertises médicales… », a dénoncé Evariste Adjé.
Le conférencier a préconisé des solutions. « Il faut que les textes des dispositions qui concernent les victimes, notamment la prise en charge des victimes, soient affichés dans les hôpitaux auprès des assureurs, dans les lieux publics ; que le code CIMA soient de plus en plus vulgarisé et les victimes sensibilises à leurs droits », a voulu le juriste Adjé Evariste.
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