Le préfet Tuo Fozié veut mettre fin aux comportements inciviques à Bouaké

Le préfet de la région de Gbêkê, préfet du département de Bouaké, Tuo Fozié, a annoncé, mercredi, à Bouaké, qu’il initiera bientôt une campagne de sensibilisation qui sera suivie de répression, pour mettre fin aux comportements inciviques dans sa circonscription.

M. Fozié a livré cette information lors d’une rencontre d’échange sur la question avec les leaders d’associations, les chefs de communauté et les chefs de services, invitant ses interlocuteurs à s’impliquer pour la réussite de l’opération.

Au nombre des comportements à réprimer, il a relevé, la conduite de motos et de véhicules sans permis, les mauvais et dangereux stationnements, le transport de personnes en surnombre sur les motos, la circulation des véhicules non immatriculés, des motos sans rétroviseurs ou rétroviseurs pliés, les surcharges, la conduite de moto sans casque, la conduite de motos par des mineurs, les parades devant des cortèges de mariages ou d’hommes politiques, les occupations anarchiques de la chaussée, l’outrage à l’égard des forces de l’ordre, le refus d’obtempérer, le délit de fuite des auteurs d’accidents de la voie publique en complicité avec des badauds, l’usage de téléphones portables en situation de conduite et le non-respect des feux tricolores.

Le préfet militaire a indiqué que des messages de sensibilisation seront diffusés à travers les radios locales, dans les lieux de cultes et dans les communautés, avant la phase de répression. Un comité de suivi composé des forces de l’ordre, des leaders d’associations et syndicats de transporteurs, sera mis en place.

Un accent particulier sera mis sur la sensibilisation des agents de l’Etat et les fonctionnaires utilisant des engins à deux roues. Puis, les forces de l’ordre seront aussi sensibilisées.

«Il faudrait que nous soyons les premiers à donner les instructions, à être le modèle en cette matière, pour que nous puissions interpeller», a exhorté Tuo Fozié, invitant les chefs de services à être ses porte-paroles auprès de leurs agents.

A la phase de répression, a-t-il annoncé, un arrêté préfectoral sera pris pour donner des orientations.