Koumassi la délaissée. Telle est le nom qui convient en ce moment à cette commune populaire située au sud d’Abidjan.
Si tant est que la route précède le développement, cela va s’en dire que le développement s’éloigne de Koumassi. A proprement dit, dans cette vaste commune, il n’y a plus de route. La quasi-totalité des voies qui permettent d’y accéder ou d’en sortir sont devenues impraticables. Les différentes chaussées ont fait place à de gros nids de poules qui se sont eux-mêmes transformés en étangs.
C’est le cas de la voie qui relie le quartier Remblais à la pharmacie Marais. Les crevasses qui ont occasionné des eaux stagnantes empêchent les véhicules et même les piétons de circuler. Il en est de même des voies qui desservent la commune de Marcory via la pharmacie Saint François et le camp commando. Plusieurs autres voies à l’intérieur de la commune sont dans le même état.
La conséquence de cette situation est que sortir ou entrer dans cette commune est la croix et la bannière pour la population. Mais aussi un calvaire pour les automobilistes qui doivent faire plusieurs détours et arpenter les ruelles, elles aussi en mauvais états, pour atteindre leur destination.
Des épidémies à craindre
Pis, ces eaux stagnantes, en plus d’être des nids de moustiques, dégagent des odeurs nauséabondes qui exposent les populations riveraines à de nombreuses maladies et par ricochet des épidémies.
Ce tableau sombre amène les habitants de la commune à s’interroger sans cesse pour savoir s’ils ont une autorité qui se soucie de leur bien-être.
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