Les fonctionnaires et agents de l’Etat exerçant dans la commune du Plateau n’ont pas manqué de déjeuner, lundi, avec la réouverture des espaces et lieux de restauration décidée vendredi par le gouvernement.
A la cité financière, le réveil était timide aux environs de 10 heures.
Au maquis-resto Leboutou « Chez Jaqueline », la propriétaire s’affairait avec ses filles au nettoyage du site.
« Aujourd’hui, on va tout laver, désinfecter d’abord à cause de coronavirus. On va véritablement commencer à vendre la semaine prochaine », dit-elle.
Dans l’enceinte de l’AIP, quatre restauratrices proposent habituellement leurs préparations aux clients.
Deux manquent à l’appel, mais Tatiana est présente après deux mois. Son restaurant était géré au restreint avec deux employées.
« On attend midi pour voir l’affluence. Sinon nous on est prête pour nos clients », lance-t-elle, en épluchant ses tubercules de manioc pour le foutou.
Certains restaurateurs mentionnent des difficultés pour la reprise. « Je dois trouver d’autres filles parce que mes employées se sont dispersées. Et puis je dois renouveler mon fond de roulement pour repartir à zéro », a confié Konan Richard, dont le maquis, à l’espace Palmeraie de Belle-ville, à Abobo, accueillait une demi-dizaine de clients, aux heures où il refuse du monde habituellement.
Dès vendredi déjà, les noctambules et noceurs avaient assailli les maquis de Yopougon, Koumassi, Marcory, Cocody et autres points chauds de la capitale ivoirienne.
Le gouvernement a décidé la réouverture des maquis et restaurants après deux mois de fermeture dans le cadre des mesures préventives de la propagation du coronavirus.
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