Il y a des situations face auxquelles la conscience commande d’interpeller, au nom de la justice. Voici donc quatre faits parmi tant d’autres, qui attirent l’attention. Un: nous avons vu des journalistes interpellés et garder à vue, pour avoir donné des informations qualifiées (plus tard), de « secret d’État ». il s’agit du cas des six confrères interpellés en février dernier.
Deux: sous nos yeux, le leader politique et opposant, Sam l’Africain, par ailleurs président de la Nouvelle alliance de la Côte d’Ivoire pour la partie (Nacip), est emprisonné à la Maca, pour avoir livré publiquement son opinion sur la gestion du pays. Ses propos sont qualifiés d »injuries et diffamations envers un groupe ethnique.
Trois: nous avons lu dans les journaux et sur les réseaux sociaux, qu’un autre leader politique, membre influent du Rassemblement des républicains (Amadou Soumahoro, secrétaire général par intérim du RDR, NDLR), aurait déclaré que le port du boubou a été interdit dans le pays, « il y a dix ans ».
Quatre: nous apprenons également et toujours sur les réseaux sociaux et dans des journaux, qu’à un domicile qui serait celui d’un proche d’un autre haut cadre du RDR, à Bouaké (Soul To soul, chef du protocole de Guillaume Soro, NDLR), des armes de guerre neuves y ont été découvertes et emportées par les mutins.
Nous sommes toujours en Côte d’Ivoire et sommes impatients de savoir quelles suites la justice donnera aux faits numéros trois et quatre (après enquêtes), si tant est que ces deux derniers faits peuvent être tous aussi qualifiables que les deux premiers. Hommes de loi ou de droit, vos justiciables vous regardent, votre indépendance aux yeux de ceux-ci, est en jeu.
Avec andresilverkonan.com
1 Commentaires
Bolodjougouba
En Mai, 2017 (17:19 PM) si tu n'as pas d'arme mon frère tais-toi hôôô!!!!!!!!.désormais c'est le langage des armes qui marcheParticiper à la Discussion
Commentez cet article