Aucun pays ne s’est déclaré officiellement candidat à l’organisation des Jeux de la Francophonie 2021, ce 14 février 2019 à Paris. Le Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF) cherche dans l’urgence un remplaçant à la province canadienne du Nouveau-Brunswick, qui est venu confirmer devant le CIJF son récent désistement.
Y aura-t-il des Jeux de la Francophonie en 2021, quatre ans après ceux de 2017 à Abidjan ? La 9e édition de cette manifestation sportive et culturelle, qui se déroule tous les quatre ans, a du plomb dans l’aile.
Non-content de ne plus avoir d’organisateur, suite au désistement de la province canadienne du Nouveau-Brunswick, les remplaçants potentiels ne se bousculent pas au portillon. « Il n’y a pas eu de candidature, reconnaît la Annie Laflamme, qui a présidé le conseil d’orientation du Comité international des Jeux de la francophonie (CIJF). En fait, on ne sait pas quel terme utiliser, parce qu’il y avait des finalistes [lorsque le Nouveau-Brunswick a été choisi en 2016, Ndlr]. Il n’y a pas eu de proposition officielle déposée ce matin ».
Le CIJF va poursuivre ses discussions ces 14 et 15 février, même si la journée de vendredi est censée être consacrée à l’appel à candidatures pour les Jeux de… 2025. Annie Laflamme a toutefois voulu se montrer rassurante. « On a eu de très très bonnes discussions, assure la Canadienne. Il est clair que pour les membres présents autour de la table, les Jeux de la Francophonie sont importants. On souhaite qu’ils puissent avoir lieu en 2021. Mais vous comprendrez que c’est très difficile à la mi-février de déclarer une candidature, même pour les finalistes de 2015, dans la mesure où le gouvernement du Nouveau-Brunswick a annoncé sa décision de se désister seulement le 30 janvier ».
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