Le dernier message glaçant d’Emiliano Sala avant la disparition de son avion

L’avion transportant Emiliano Sala de Nantes pour Cardiff a disparu en mer la nuit de lundi à mardi. La police de Guernesey a suspendu les recherches pour la nuit et a déclaré que les chances de survie de Sala ou du pilote « s’amenuisaient ».

Ole, le média argentin, a publié ce matin un enregistrement audio que Sala aurait envoyé à ses amis sur WhatsApp avant la disparition de l’avion. Bien que le message n’a pas pu être authentifié, le père du joueur a confirmé qu’il s’agissait bien de la voix de son fils. Dans son message, ce dernier semblait effrayé et craignait le pire.

En gros, il dit qu'il est dans un avion qui "semble tomber en morceaux", il dit "si dans 1h30 vous n'avez plus de nouvelles de moi, je ne sais pas s'ils enverront quelqu'un me chercher parce qu'on me retrouvera pas mais vous saurez"

« Salut mes frères, comment allez-vous? Mec, je suis exténué. J’étais à Nantes, j’ai fait tellement de trucs, encore des trucs, des trucs… à n’en plus finir, explique le joueur. Je suis actuellement dans l’avion. Il semble qu’il soit en train de tomber en morceaux. Je m’en vais à Cardiff. Bon sang, qu’on puisse commencer demain après-midi, à nous entraîner, les gars et ma nouvelle équipe ».

« On verra ce qu’il se passe, poursuit-il. Comment allez-vous mes frères? Si dans une heure et demie, il n’y a pas de nouvelles de moi, je ne sais pas s’ils enverront quelqu’un me chercher parce qu’on ne me retrouvera pas, mais vous saurez. Papa, j’ai tellement peur… ».

Selon les dernières informations, la police de Guernesey a repris, ce mercredi, les recherches pour retrouver l’avion disparu et a annoncé avoir retrouvé des débris flottants à la surface de l’eau sans toutefois confirmer s’il s’agissait de ceux de l’appareil.

Selon L’Equipe de ce mercredi, alors que l’appareil avait atteint une altitude de 700 mètres, le pilote aurait demandé à 21h23 à atterrir en urgence, juste avant que le signal soit perdu.

S’il est tombé, « l’avion se serait brisé, auquel cas il n’y a pas d’espoir », indiquait mardi soir à l’AFP John Fitzgerald, directeur général de l’agence de secours maritimes Channel Islands Airsearch. De plus, « la température de l’eau est si froide en ce moment que s’ils (le pilote et son passager, NDLR) se trouvaient dans l’eau, le froid les aurait maintenant gravement affectés ».