Le Comité spécial d'enquête présidentielle (SPIP) a retiré sa plainte pour corruption contre cinq responsables de la Fédération nigériane de football (NFF), dont le président Amaju Pinnick.
L'affaire, qui comprenait 16 chefs d'accusation, a été classée devant la Haute Cour d'Abuja, mardi, à la suite de la dissolution du SPIP en septembre.
Les accusations allaient de la non-déclaration de leurs avoirs à la disparition présumée de 8,4 millions de dollars US payés par la Fifa au Nigeria pour sa participation à la Coupe du monde 2014, en passant par des matches amicaux internationaux fictifs.
Le président nigérian Muhammadu Buhari a ordonné la dissolution du SPIP à la suite d'allégations de corruption contre son propre président, Okoi Obono-Obla.
L'affaire dite Pinnick a été reprise en mai par le procureur général du pays (AGF) après avoir allégué qu'il s'agissait d'une " victimisation " dans l'affaire SPIP.
L'enquête du SPIP s'est concentrée sur Pinnick avec les vice-présidents de la NFF Seyi Akinwunmi et Shehu Dikko ainsi que sur le secrétaire général Mohammed Sanusi et sur Ahmed Yusuf, membre du comité exécutif.
"Le projet de loi est une confirmation de la position de la NFF sur toutes les allégations retentissantes de corruption contre ses fonctionnaires", a publié la NFF dans un communiqué.
"L'instance dirigeante suprême du football nigérian a toujours insisté sur le fait que ses dirigeants étaient victimes de mauvais-perdants lors des élections à la fédération et qui cherchaient d'autres moyens de renverser la situation à Glass House (siège de la NFF); ou de personnes mécontentes simplement pour une mission de vendetta", poursuit le communiqué.
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