Zidane : "Ce n'est ni une finale, ni un match CR7-Neymar"

Qu’il est loin le Zizou timide et mal à l’aise face aux médias ! Mardi, face à une centaine de journalistes venus du monde entier (130 médias différents sont présents à Madrid pour le match face au PSG), l’ex-numéro 10 des Bleus a répondu avec le sourire à toutes les questions, esquivant les plus gênantes comme il enchaînait sa roulette sur les pelouses. Avec brio.

Quel schéma tactique face au PSG tente une jolie journaliste brésilienne ? « Ca ne sont pas des choses que je vais évoquer avant le match, explique-t-il dans un sourire. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’on se prépare au mieux pour affronter cette équipe demain. »

Le match Neymar–Cristiano Ronaldo alors peut-être ? « Ce n’est pas un match CR7-Neymar, rappelle-t-il. On parle d’un joueur qui a fait des choses incroyables ici, qui a été 5 fois Ballon d’Or. Je ne veux pas les comparer. Neymar a de grandes qualités, il peut faire la différence. » Pas faux non plus et encore une question piège évitée.

“Une motivation personnelle en tant que Marseillais”

Un confrère français tente alors de le prendre par les sentiments : « Pour un Marseillais comme toi, ce match face au PSG, ça doit quand même être quelque chose de particulier ? » Pas mal tenté et petit fléchissement du Z : « En tant que Marseillais, il y a une petite motivation personnelle à jouer Paris, c’est vrai. Mais c’est avant tout un Real-PSG alors je ne vais pas penser à ça. Ce n’est pas une finale non plus, je me dis juste que ce sera un beau match. » Zizou, ballon d’or…de l’esquive.

Devant tant de facilité (et de langue de bois mais c’est l’exercice qui veut ça), une dernière question lui est posée sur les sifflets contre Benzema lors du dernier match : « On a besoin de nos supporters. Chaque rencontre est différente et celui de demain sera une bonne occasion pour lui de faire taire les critiques. » L’exercice est plié en 10 minutes, l’ex-meilleur joueur du monde quitte la salle avec le sourire. La pression ? C’est ce qu’il y a dans les pneus disait le basketteur Charles Barkley…