Dans une déclaration du 8 avril, l'ancien président a mentionné la « détérioration de la situation sécuritaire » et l'« effritement » des institutions nationales comme motifs de son retour, déclarant qu'il avait décidé de revenir « immédiatement » et opter pour un départ à partir de l'est du Congo « en raison du danger imminent ».
Kabila a été vu à Goma, la ville principale du Nord-Kivu, près des zones de bataille entre les forces armées congolaises (FARDC) et le M23/AFC, le 19 avril.Dans un communiqué émanant du vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur, Shabani Lukoo Bihango, le ministère de l'Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières a réprouvé la position floue de Kabila qui n'a pas dénoncé l'envahissement du sol congolais par les troupes rwandaises et leurs complices rebelles. Il a souligné que son comportement à l'égard de cette attaque soulevait d'importants problèmes.
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