Au Bénin, un jeune homme comparait devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour des faits d’usurpation d’identité, d’escroquerie, et de harcèlement par voie électronique. Il est accusé d’avoir utilisé l’identité fictive d’une lesbienne sur TikTok pour extorquer de l’argent à ses victimes.
Selon les informations rapportées par Libre Express, le prévenu se faisait passer pour une jeune femme lesbienne sur TikTok. À travers des interactions en ligne, il attirait des victimes sous le prétexte de rechercher des partenaires. Une fois la confiance établie, il les convainquait d’envoyer des vidéos à caractère intime.
Avec ces contenus en sa possession, il menaçait ses victimes de les publier sur internet à moins qu’elles ne versent une somme de 55 000 FCFA chacune. Plus d’une dizaine de vidéos compromettantes ont été découvertes sur son téléphone, mettant en lumière l’ampleur de son activité.
Lors de l’audience du 21 novembre 2024, l’accusé a reconnu les faits et justifié ses actes en affirmant vouloir « dissuader le lesbianisme » qu’il considérait comme contraire aux valeurs traditionnelles africaines.
Le parquet spécial de la CRIET a demandé que le prévenu soit reconnu coupable d’escroquerie et de harcèlement par voie électronique. Une peine de cinq ans de prison ainsi qu’une amende d’un million de FCFA ont été requises.
La Cour a décidé de reporter le verdict au mardi 30 janvier 2024, laissant le sort du prévenu en suspens. Cette affaire met en lumière les dérives potentielles des réseaux sociaux, où des comportements malveillants peuvent causer des préjudices importants.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article
Auteur
Commentaire :