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Le Japon envisage d'exploiter un réacteur nucléaire de quatrième génération pour produire de l'hydrogène « vert ».
L'HTGR se caractérise par sa capacité à produire des températures extrêmement hautes, largement supérieures aux réacteurs standards, avec une possibilité de dépasser les 800°C.
Cette propriété autorise l'exploitation de la chaleur surplus du réacteur pour alimenter un processus thermochimique dénommé cycle soufre-iode, qui divise l'eau en hydrogène et oxygène de façon performante et respectueuse de l'environnement.
Bénéfices et possibilités du réacteur HTGR
Le réacteur HTGR présente plusieurs atouts marquants par rapport aux technologies actuelles. Il ne produit pas seulement de l'électricité, mais génère également de l'hydrogène, un élément essentiel pour diverses utilisations industrielles, la production d'énergie et le transport.
Cette flexibilité renforce l'attrait de l'HTGR comme option future pour répondre aux besoins énergétiques variés.
Le Projet se concentre sur le Réacteur d'Essai d'Ingénierie à Haute Température (HTTR), qui est basé à Oarai, Ibaraki.
La JAEA envisage de connecter l'installation d'hydrogène au HTTR grâce à des tuyaux adaptés pour la circulation du gaz hélium à haute température. Ce procédé est utilisé pour favoriser une réaction entre l'eau et le méthane, permettant ainsi une production massive d'hydrogène.
Avant de commencer les travaux, prévus pour 2026, la JAEA doit obtenir l'autorisation de l'Autorité de Régulation Nucléaire (NRA), en mettant particulièrement l'accent sur les effets potentiels de l'installation d'hydrogène sur la sécurité nucléaire.
Le but est de lancer la production d'ici 2030 et d'améliorer cette technologie pour une application commerciale dans le courant de la fin des années 2030.
La JAEA envisage de connecter l'installation d'hydrogène au HTTR grâce à des tuyaux adaptés pour la circulation du gaz hélium à haute température. Ce procédé est utilisé pour favoriser une réaction entre l'eau et le méthane, permettant ainsi une production massive d'hydrogène.
Avant de commencer les travaux, prévus pour 2026, la JAEA doit obtenir l'autorisation de l'Autorité de Régulation Nucléaire (NRA), en mettant particulièrement l'accent sur les effets potentiels de l'installation d'hydrogène sur la sécurité nucléaire.
Le but est de lancer la production d'ici 2030 et d'améliorer cette technologie pour une application commerciale dans le courant de la fin des années 2030.
Des progrès considérables ont été réalisés récemment dans la technologie de production d'hydrogène, grâce à des études menées en Corée du Sud et au Canada aboutissant à des méthodes plus efficaces, rentables et moins consommatrices d'énergie.
Parmi ces avancées, on note l'usage des micro-ondes pour générer de l'hydrogène en quelques minutes et le recours à l'intelligence artificielle pour optimiser la production, la rendant ainsi moins onéreuse et plus performante.
Parmi ces avancées, on note l'usage des micro-ondes pour générer de l'hydrogène en quelques minutes et le recours à l'intelligence artificielle pour optimiser la production, la rendant ainsi moins onéreuse et plus performante.
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