À moins d’un an des élections d’octobre 2025, l’absence de l’ancien président Laurent Gbagbo sur la liste électorale suscite toujours des débats animés. Le PPA-CI, son parti politique, a exprimé des inquiétudes quant aux possibles tensions que cette situation pourrait provoquer.
Lors d’une conférence de presse après le Conseil des ministres du mercredi 30 octobre, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a expliqué que la loi électorale interdit l’inscription de certaines catégories de personnes sur les listes électorales, notamment les mineurs et ceux privés de leurs droits civiques par décision judiciaire.
Le ministre de la Communication a également évoqué le cas des personnes frappées d’indignité, c’est-à-dire condamnées pour des délits graves comme l’escroquerie ou la corruption, et donc exclus du processus électoral. Concernant Laurent Gbagbo, il a précisé que, malgré sa condamnation, il a reçu une grâce, mais pas d’amnistie.
Amadou Coulibaly a rappelé que cette loi électorale a été adoptée en 2000, à une époque où la situation politique différait et où Laurent Gbagbo était au pouvoir.
Enfin, au sujet des subventions aux partis politiques, le porte-parole a assuré que celles-ci seront versées. Il a précisé que, bien que les procédures budgétaires puissent être longues, il n’y a aucune intention de déroger aux lois en vigueur. Tous les partis, y compris le RHDP, conservent donc leur financement.
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