
Un redressement fiscal d’un montant colossal fait la une des journaux béninois. C’est Sébastien Ajavon qui est visé, l’homme d’affaire et politicien arrivé troisième à l’élection présidentielle l’an dernier. L’entourage de Sébastien Ajavon évoque un avis de 167 milliards de francs CFA (plus de 254 millions d'euros), un montant non confirmé par la direction générale des impôts. Le contrôle concerne les bénéfices déclarés par trois entreprises au cours des années 2014, 2015 et 2016. Si les proches de l’homme d’affaires suspectent une « manœuvre politique », la direction générale des impôts, elle, s’étonne d’une telle polémique et assure qu’il s’agit d’une procédure tout à fait commune.
Le directeur général des impôts a voulu faire une mise au point pour tenter de calmer la polémique autour du redressement fiscal visant Sébastien Ajavon. Une polémique qui n’a selon lui pas lieu d’être : Nicolas Yenoussi affirme que les dirigeants étaient avertis du contrôle depuis plus de six mois. « Nous sommes là pour préserver les intérêts du Trésor mais aussi ceux des entreprise », a-t-il voulu rassurer.
Car dans l’entourage de Sébastien Ajavon, cet avis de redressement suscite des questions : « depuis longtemps le bruit courrait d’un nouveau coup monté », confie l’un de ses proches croyant savoir que ces contrôlent visent en particulier « les opposants… ou les hommes d’affaire que l’on veut abattre ». « Mais nos experts fiscaux travaillent sur le dossier », poursuit-il, « et nous préparons notre réponse ».
Du côté de la présidence béninoise, on s’étonne d’une telle polémique et l’on parle volontiers d’« exploitation politique ». « Le temps où le redressement était utilisé comme une menace est révolu », nous dit une source. Assurant que toutes les entreprises sont soumises aux mêmes règles.
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