Le gouvernement burundais s’est lancé dans la réduction des salaires afin de financer les élections générales du pays prévues en 2020.
Selon la BBC, les bailleurs de fonds internationaux ont cessé d’envoyer de l’argent au pays suite aux élections contestées de 2015 au cours desquelles le président Pierre Nkurunziza a brigué un troisième mandat, bien que limité à deux.
À l’époque, le Département d’État américain, l’Union européenne et l’Union africaine avaient tous critiqué le fait que les élections n’étaient pas libres et équitables.
En réponse, le gouvernement a commencé à diminuer les salaires, les négociations avec les syndicats étant encore en cours.
« Les pourparlers … n’arrêteront pas ce processus », a déclaré à la BBC Therence Nthahiraja, porte-parole du ministère de l’Intérieur. « Le soutien pour ces contributions est venu de millions de Burundais, ce n’est pas un, deux ou trois syndicats qui arrêteront la vie dans ce pays ».
Lorsque les déductions ont été suggérées pour la première fois ce mois-ci, une déclaration des ministres de l’Intérieur et des finances suggérait que les fonctionnaires qui touchent 50 000 à 500 000 francs burundais verront une réduction de 5 000 francs de leur salaire chaque mois.
Tandis que les salariés avec plus d’un million de francs burundais perdraient un mois de salaire par an.
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