Les couples burundais vivant en union libre ou en concubinage ont jusqu'à la fin 2017 pour légaliser leur union.
Le ministère burundais de l'intérieur a fait cette annonce à la suite du mot d'ordre lancé le 1er mai par le président Pierre Nkurunziza en faveur d'une "campagne de moralisation de la société".
M. Nkurunziza avait déclaré dans son discours qu'il souhaiterait qu'au 31 décembre 2017, tous les ménages du Burundi soient reconnus par la loi, soient légalisés pour éviter les problèmes qui affectent surtout les femmes et les enfants.
Depuis le discours de M. Nkurunziza, l'administration exerce une forte pression sur ces couples à travers tout le pays.
"Au Burundi, la démographie est galopante et la population n'est pas consciente de cette problématique", a expliqué le porte-parole du ministère de l'intérieur et de la formation patriotique, Térence Ntahiraja.
Selon M. Ntahiraja, il y a des mariages illégaux qui se font, des centaines de filles dans les écoles se font engrosser et mettent au monde comme ça.
"Il y a des deuxièmes, troisièmes femmes qui ne sont pas reconnues par la loi", a-t-il déploré.
Au Burundi, le terme concubinage s'applique à des hommes ou femmes mariés mais séparés de leur époux sans avoir officiellement divorcé, et qui vivent avec une autre personne.
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