Dans la grande diplomatie française, souvent les Africains les mieux faibles sont les plus aimés par ses Français. Hormis, cette frange, on vous fait la guerre. Dans plusieurs pays africains, des réseaux français ont leur manière pour orchestrer des manœuvres. Aujourd’hui, leur souhait est de voler le Gabon en éclat. Mais, sur ce point, il n’y a rien de nouveau sous le ciel gabonais. Feu Oumar Bongo, dans sa grande sagesse, ne disait-il pas que son pays était une maison de verre, c'est-à-dire que de l’extérieur on pouvait voir l’intérieur et inversement. Une certaine opinion s’est répandue qui considère que le mandat de quelques membres de la cour Constitutionnelle est illégal en raison de leur préférence au sein de l’institution depuis plusieurs années. Il n’en est rien en réalité.
Des législatives menacées
Elles se dérouleront au mois d’Avril prochain. Avant cette date, des armes sont utilisées pour fusiller la présidente de la cour constitutionnelle du Gabon. Elle fait l’objet de nombreuses attaques en provenance des réseaux français. C’est le canard Enchaîné qui avait commencé à ouvert les hostilités. Les attaques se poursuivent encore jusqu’aujourd’hui. La dame ne sait plus à quel sain se vouer. On nourrit des tirs « à larme lourde » sur elle. Sur ses arguments contre fabriqués, on peut citer Robert Bourgi ou Jean Ping. Et ce, sans se soucier, pour le moins du monde, de l’impact de leur machination et de leurs agissements sur la respectabilité et la dignité de l’institution et partant celles du Gabon. Il convient de rappeler, ici, que la cour Constitutionnelle n’a pas l’initiative de la révision constitutionnelle et que presque toutes les révisions sus évoquées ont toujours été la résultante des accords entre acteurs politiques de la majorité et ceux de l’opposition. « Le juge constitutionnel a, certes, sa part de responsabilité. Celle-ci est inhérente à l’expression de son libre arbitre au moment de l’appréciation des faits qui lui sont soumis puisque, dans ce cadre, il n’est soumis qu’à l’autorité de la loi. Les autres intervenants à tous les niveaux du processus électoral ne doivent-ils pas assumer, eux aussi, leur part de responsabilité » avait déclaré le 16 janvier 2018, à Libreville Mme Mborantsuo, à l’occasion de la rentrée solennelle de cette institution. Les opérations électorales sont une succession d’étapes. Chacune doit être correctement et consciencieusement accomplie dans un délai déterminé pour que la suivante ait des chances de se dérouler correctement.
Arfang Sagna
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