
Alors que les Guinéens attendent toujours les résultats des élections communales de dimanche, les incidents violents se multiplient dans le pays. Un incendie volontaire a notamment entrainé la mort de cinq enfants mardi 6 février. Le gouvernement et le parti au pouvoir appellent au calme.
C’est un véritable cri du cœur poussé par le ministre de l'Administration du territoire, Boureima Condé, au moment d’annoncer la mort de cinq enfants dans un incendie volontaire dans le centre de la Guinée. « Notre pays entre dans une sphère de violences inouïes, a-t-il dénoncé. Des agitateurs politiques n’ont trouvé ni plus ni moins que de venir asperger d’essence les maisons d’autres citoyens à Kalinko (préfecture de Dinguiraye, ndlr). Cinq nourrissons guinéens ont péri dans les flammes », sans préciser leur âge, ni leur identité. Le député de la ville Fodé Maréga parle lui de 3 bébés et deux majeurs.
Des résultats contestés du scrutin communal dans cette sous-préfecture de Kalinko ont emmené des militants de partis rivaux qui vivaient en parfaite harmonie jusque-là à se livrer une bataille poussant les uns et les autres à mettre le feu dans des cases et des maisons. En cette période de sécheresse et le vent de l’harmattan aidant, les flammes se sont vite propagées dans presque tout le village. Des magasins de commerces et des habitations appartenant aussi à des responsables politiques locaux ont été vandalisés poussant certains habitants fragiles à prendre la fuite pour se réfugier dans des villages voisins.
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