Le gouvernement burundais a ordonné au Conseil des droits de l'homme des Nations unies de fermer son bureau dans le pays dans deux mois, ont déclaré le ministère des Affaires étrangères et des sources de l'ONU à l'agence de presse AFP.
"Le gouvernement burundais devient de plus en plus radical et provocateur à l'égard de la communauté internationale", a déclaré à l'AFP une source anonyme de l'ONU.
Le Burundi a boycotté un sommet de la Communauté de l'Afrique de l'Est en novembre qui devait se concentrer sur la crise politique actuelle dans le pays.
En 2017, le Burundi a quitté la Cour pénale internationale après avoir ouvert une enquête sur des atrocités présumées dans le pays.
Une vague de violence a commencé dans le pays en 2015 lorsque le président Pierre Nkurunziza a déclaré qu'il se présenterait pour un troisième mandat.
La crise politique a fait des centaines de morts et plus de 400 000 personnes ont fui le pays, selon l'ONU.
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