Le secteur privé ivoirien recommande une utilisation du numérique comme outil de transformation industrielle de l’économie, a indiqué mardi 25 mai 2021, le directeur exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire ( CGECI), Stéphane Aka- Anghui, lors de l’atelier d’échanges avec le ministère du Plan et du Développement portant sur la finalisation du Plan de développement (PND) 2021-2025.
“Il faut remettre le numérique bien à côté de l’industrialisation qui est déjà bien présente dans le PND” , a suggéré M. Aka-Anghui en présence de la ministre Kaba Nialé. Selon lui, le PND doit faire ressortir les défis liés au numérique et présenter son caractère transversal.
Outre cette recommandation, le secteur privé souhaite la mise en place d’un mécanisme de suivi-évaluation des projets et programmes contenus dans le PND, afin de s’assurer de leur opérationnalité, de leur exécution effective, et ce dans les délais, et aussi jauger leur impact sur les populations cibles.
Concernant le développement humain, en plus de la formation des jeunes, le secteur privé préconise une “re-formation” de l’existant afin que les personnes en quête d’emploi aient des compétences en adéquation avec les besoins des entreprises.
Le représentant du Patronat a enfin déploré le fait que l’aspect intégration sous régional, avec la conquête des marchés intérieurs figurant dans les PND précédents, ne soit pas inscrit dans celui-ci.
La ministre Kaba Nialé a assuré de la prise en compte des propositions et recommandations de secteur privé considéré comme l’un des moteurs de la croissance économique en Côte d’Ivoire. A ce titre, le Gouvernement s’est fixé pour objectif primordial d’encourager et d’accroître davantage l’investissement privé, de promouvoir l’entrepreneuriat national, de capter également les investissements directs étrangers afin de créer des d’emplois, a-t-elle souligné.
Le PND 2021-2025 dégage un niveau d’investissement de 59 000 milliards de francs CFA, dont 43 646,7 milliards de francs CFA pour le secteur
privé, soit 74% du total des investissements.
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