Les débats des 53e Assemblées annuelles ont mis évidence la nécessité d’associer la recherche de financements extérieurs à la mobilisation de ressources internes, notamment, à travers une gestion plus efficace des finances publiques et une lutte sans merci contre les flux financiers illicites qui sortent du continent africain.
Les gouverneurs ont salué à cet égard « les efforts déployés par la Banque pour encourager les réformes de la réglementation financière, qui sont de nature à attirer les investissements institutionnels et mobiliser des financements mondiaux en faveur de l'Afrique, par le biais du Forum pour l'investissement en Afrique » prévu du 7 au 9 novembre 2018 à Johannesburg, en Afrique du Sud.
Démarrées le 23 mai, en présence du Premier ministre rwandais Edouard Ngirente, dont le pays assure la présidence de l’Union africaine, de son homologue marocain Saadine Othmani ainsi que le maire adjoint de Busan Jae Min Park, les 53e Assemblées annuelles ont permis de discuter en sessions plénières et ateliers des meilleurs leviers pour « accélérer l’industrialisation de l’Afrique ».
Au-delà de l’industrialisation, les gouverneurs exhortent « la Banque à continuer à œuvrer, avec les autres partenaires au développement, à la recherche d'idées nouvelles pour développer, financer et accélérer la transformation économique de l'Afrique ».
A Busan, les assemblées annuelles ont été l’opportunité de célébrer le partenariat qui unit la Corée et l’Afrique, avec la Conférence de coopération bilatérale Corée-Afrique (KOAFEC), sous la co-présidence de vice-Premier coréen et ministre de la Stratégie et des finances Dong Yeon Kim, président du Conseil des gouverneurs de la Banque et d’Adesina Akinwumi, président de la Banque africaine de développement, rapporte l’Organisation de la presse africaine (APO)
Economie
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