
Une année après son inauguration, la voie express Mohamed VI à Abobo PK 18 est agressée. De part et d’autre de ce tronçon qui mène à Anyama, les eaux usées émanant des caniveaux bouchés de ce tronçon avancent insidieusement vers la chaussée. Les caniveaux de part et d’autre de la chaussée sont devenus des poubelles à ciel ouvert.
Sachets plastiques, restes d’aliments, eaux usées … enlaidissent leur vue. Un peu plus loin, peu après le feu du carrefour marché, le caniveau à droite de la chaussée se remplit inexorablement de sable. Sur la chaussée toujours à cet endroit, une épaisse couche de sable recouvre l’asphalte sur environ vingt centimètres à partir du terre-plein-centrale.
Même si l’on ignore les conséquences que peuvent avoir ces situations, l’on est unanime sur l’inconfort qu’ils représentent pour les usagers de cet axe.
Les usagers interrogés disent ne pas comprendre qu’une voie appelée de tous leurs vœux puisse faire l’objet de négligence. « Je me demande si les autorités de la commune sont informées de cette situation », s’interroge Kouassi Parfait, un gérant de cabine.
Sidiki Touré, habitant ce quartier, les populations doivent cesser de déverser les ordures dans les caniveaux, car, indique-t-il, lorsque ceux-ci sont obstrués, le liquide noirâtre, qu’ils ne peuvent plus contenir, se retrouve sur le bitume occasionnant des dégâts. Il en appelle donc à l’entretien du goudron. «Si rien n’est fait, les milliards déboursés pour la construction de cette voie risquent de se retrouver sous les eaux », prévient-il. Certains riverains, eux, avouent leur impuissance face à cette situation. C’est le cas notamment de Bintou Cissé qui bien que déplorant la présence de ces eaux d’une puanteur insoutenable ne sait que faire.
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