S.D., sergent-chef de police, en service dans l'un des commissariats, situés dans la partie nord d'Abidjan, est, en ce moment, tout malheureux. Pour le pauvre fonctionnaire, tout est à refaire, parce qu'il a tout perdu. Cela, par la faute d'un grave incendie, qui s'est attaqué à son domicile, au quartier « Maroc », dans la commune de Yopougon.
De fait, nous sommes le samedi 30 juin 2018. Et, selon nos sources, dans le cadre des activités que chacun mène, l'agent de police et son épouse ne sont pas à présents à leur domicile. Dans le domicile, seuls les enfants, encore très jeunes du couple, y sont. Et justement, en l'absence momentanée de leurs géniteurs, ces mômes mettent ce moment-là, à profit, pour « s'éclater », en s'adonnant à leurs jeux favoris. Bien malheureusement, dans ce défoulement, ils vont jouer à un jeu dangereux.
En effet, rapportent nos sources, ignorant le danger, les gosses s'amusent à allumer des bougies, à l’intérieur même de la maison. L'électricité était-elle coupée à ce moment-là, pour qu'ils fassent recours à l'éclairage à la bougie ? Ceux qui rapportent les faits, ne donnent pas cette précision.
Toutefois, on apprend que les enfants qui tentent encore d'allumer une bougie, craquent une bûchette. Celle-ci, hélas, en flamme, leur échappe et tombe directement dans un des fauteuils du salon, conçu en matière inflammable. Ainsi, le fauteuil en question prend feu.
A la vue du feu, les gosses, apeurés, s'éjectent de la maison, à l’intérieur de laquelle le feu se propage très rapidement. Et en un rien de temps, la demeure est transformée en un gigantesque brasier. Les flammes qui ravagent la maison du policier, s'attaquent au domicile voisin. Fort heureusement, l’intervention des sapeurs-pompiers militaires, alertés, aboutit au fait que ce domicile ne soit brûlé qu'à moitié. Chez le flic a contrario, il n'y a rien à faire. La maison a entièrement cramé avec, à l'intérieur, tous les biens dont aucun n'a été épargné.
L'agent de police, informé, déboule sur lieux, pour ne constater que ruines, à la place de son domicile. Le pauvre qui se retrouve ainsi avec les siens sans rien du tout, est complètement dévasté. Cependant, il est heureux du fait que la vie de ses enfants a été épargnée.
Des agents de police qui ont effectué le déplacement au domicile ravagé de leur infortuné collègue, ont procédé au constat d'usage, en bonne et due forme. Non sans s'apitoyer sur son sort. Tout ça, par la faute d'innocents enfants, qui ont joué avec le feu. Au sens propre comme au figuré.
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