
Alexandre Benalla a été placé en garde à vue pour "violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public", "usurpation de fonctions", "port illégal d'insignes réservés à l'autorité publique" et "complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéoprotection", annonce le parquet de Paris vendredi 20 juillet. Le collaborateur de l'Elysée, qui a été filmé en train de frapper un homme lors des manifestations du 1er-Mai, est entendu depuis 10 heures du matin au siège de la police judiciaire à Paris.
Deux commissaires et un contrôleur général ont par ailleurs été suspendus jeudi soir dans le cadre de cette affaire, a appris franceinfo vendredi, confirmant une information d'Europe 1. Ils sont soupçonnés d'avoir copié des extraits d'images de caméras de vidéosurveillance, qui appartiennent à la préfecture de police de Paris, et de les avoir transmis à Alexandre Benalla. Ce dernier n'était pas autorisé à détenir ces images du plan de protection de la Ville de Paris, qui montrent les violences commises en marge des manifestations du 1er-Mai.
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