Le sultan de l'Etat malaisien de Pahang a abdiqué au profit de son fils, afin que celui-ci soit élu roi de Malaisie, le 24 janvier prochain.
Quand une abdication en entraîne une autre. La Malaisie est, depuis son indépendance de la Grande-Bretagne en 1957, une monarchie constitutionnelle au système pour le moins inhabituel. Son roi change tous les cinq ans. Il est élu au sein des familles royales qui dirigent neuf des 13 Etats du pays. La démission surprise, ce dimanche 6 janvier 2019, de l’actuel souverain malaisien, Muhammad V, après seulement deux ans sur le trône, oblige à une élection anticipée. Selon l’ordre établi, c’est au tour de la famille royale de l'Etat de Pahang de régner. Or son sultan, qui a déjà été roi de Malaisie de 1979 à 1984, est âgé de 88 ans. Aussi a-t-il décidé d’abdiquer à son tour au profit de son fils, Tengku Abdullah Shah, 59 ans. Et c’est ce dernier qui devrait, ce 24 janvier, devenir le nouveau souverain de Malaisie, à l’issue du vote du Conseil royal.
Connu pour son intérêt pour le sport, Tengku Abdullah Shah est actuellement président de la Fédération asiatique de hockey. Il est également membre du conseil directeur de la FIFA.
Le roi de Malaisie a surtout un rôle cérémonial
Bien que son rôle soit plutôt cérémonial, le roi est très respecté en Malaisie. Toute critique le concernant est interdite. Son portrait est affiché dans les endroits publics et il est aussi le chef symbolique de l'Islam dans le pays, ainsi que le chef honoraire de l'armée.
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