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Louis Aliot (porte-parole de Marine Le Pen) s’en prend à Denis Sassou N’guesso

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Louis Aliot (porte-parole de Marine Le Pen) s’en prend à Denis Sassou N’guesso

Dans une interview à Christophe Boisbouvier, ce mardi, Louis Aliot, porte-parole de Marine Le Pen s’en est pris au président Sassou N’guesso et sa politique. Il indiquait qu’avec l’arrivée de Marine Le Pen, finit la Françafrique et ses combines.

RFI : Louis Aliot, si Marine Le Pen est élue qu’est-ce qui changera dans les relations franco-africaines ?

Louis Aliot : Tout. Si je puis dire, tout. La manière de traiter les affaires à l’international et notamment l’Afrique, puisqu’elle a dit que ce serait sa priorité en matière de relations internationales, la remise à plat des relations, la fin - vraiment - de la Françafrique et puis la négociation pied à pied avec un certain nombre de chefs d’Etat africains qui ne respectent pas – c’est le moins que l’on puisse dire – ce que l’on appelle nous, les droits humains [alors que] ils bénéficient souvent, ces pays, de fonds français - ou européens d’ailleurs - mais sans contrôle.

Quand vous parlez de ces chefs d’Etat africains peu regardants sur les droits de l’Homme, vous pensez à qui en particulier ?

L’affaire qui secoue le plus je crois l’Afrique aujourd’hui c’est l’affaire du Congo Brazzaville. Rien que celle-là en particulier. Mais sinon il faut regarder ces choses-là sur l’ensemble. C’est vrai que les gouvernements français n’ont pas toujours joué franc-jeu.

Mais dans la relation François Hollande-Denis Sassou Nguesso, qu’est-ce que vous auriez fait de mieux ?

J’aurais dit qu’il fallait respecter la Constitution qu’il avait mise en place, c’est-à-dire qu’il ne la modifie pas. Et puis surtout, après je lui aurais dit qu’il est quand même anormal que dans un pays, paraît-il démocratique, on emprisonne et on assigne à résidence ses opposants politiques. Et surtout qu’on fasse la guerre à des régions qui manifestement lui étaient hostiles dans les urnes, en emprisonnant d’ailleurs le chef de son opposition, le général Mokoko. La France, je pense, qu’elle avait les moyens de pression dans ces affaires-là.

 

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