A huit jours de la présidentielle américaine, à en croire les sondages, l écart se réduit entre les deux candidats Hillary Clinton et Donald Trump. La relance de l affaire des emails n y est pas pour rien. Le directeur du FBI se trouve désormais au centre d’une controverse qui dépasse le clivage républicains/démocrates.
Certes, dans le camp Trump on se réjouit de cette nouvelle affaire, mais James Comey est par ailleurs très critiqué. C’est comme si James Comey était brusquement tombé de son piédestal. Cet homme de 56 ans, enregistré comme républicain, avait acquis une réputation d’indépendance à toute épreuve après avoir critiqué les méthodes Bush pendant la guerre en Irak. C’est ainsi que le démocrate Barack Obama l’a choisi en 2013 pour prendre la tête de l’agence de renseignements.
Un mandat de dix ans irrévocable.
Pourquoi James Comey s’est-il exprimé si près de l’élection, contre l’avis de son ministre de tutelle, contre la règle de non-ingérence dans la politique, et surtout sans savoir, il l’avoue lui-même, ce que contiennent les messages découverts dans l’ancien ordinateur de la collaboratrice d’Hillary Clinton ? Aujourd’hui, une centaine de responsables de la justice signent une lettre, dénonçant « une faute grave » qui peut influencer l’issu du scrutin de mardi.
L’ancien ministre de la Justice de Georges Bush, Alberto Gonzales, est de ceux-là : « On ne commente pas une enquête, car ses commentaires peuvent mettre en péril l’investigation. C’est un piège dans lequel il s’est lui-même enfermé ! Car maintenant les gens demandent des informations sur les émails. On veut savoir ce qui se passe ! », rapporte Rfi.fr
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