« Cette importante rencontre aura permis aux acteurs concernés d’échanger sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des conventions de financement signés dans le cadre du nouveau partenariat (Instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale–Ivcdci, Ndici) et la mise en place d’un cadre de suivi des projets pour s’assurer de leur bonne exécution », a expliqué le coordonnateur national de la Ccc CI/Ue, Semon Bamba.
Autrement dit, les parties prenantes ont relevé et analysé les difficultés liées à la nouvelle approche qui est la mise en œuvre des conventions de financement dans le cadre de l’Ndici et qui restreint fortement la marge de manœuvre des pays bénéficiaires dans l’identification, la conception, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des projets. Cela, contrairement à la forte implication des parties bénéficiaires et la prise en compte de leurs attentes dans le cadre de l’ancien instrument de financement, le Fonds européen de développement (Fed).
« Il s’agit pour nous de nous assurer que les projets endossés par nos autorités cadrent avec les intérêts nationaux, en relevant les limites des différentes conventions et en les remontant à nos mandants. C’est notre responsabilité », a souligné Semon Bamba. C’est en cela que le coordonnateur national du Ccc CI/Ue a permis à chacun des représentants de ministère d’exposer les observations de son département et de s’approprier le nouveau dispositif de coopération.
36 % des presque 150 milliards de Fcfa déjà engagés
À l’occasion, Semon Bamba a indiqué que huit conventions de financement ont déjà été signées pour un montant de 82 millions d’euros (54 milliards de Fcfa). Cela correspond à près de 36 % de l’enveloppe de 228 millions d’euros (soit presque 150 milliards de Fcfa) dont bénéficie la Côte d’Ivoire pour financer son Programme indicatif multi-annuel (Pim) dans le cadre du Ndici sur la période 2021-2027.
Pour rappel, le Pim est articulé autour de trois domaines prioritaires que sont: développer le capital humain, favoriser une croissance inclusive, durable et numérique ; et renforcer l’État de droit et la gouvernance démocratique, maintenir la paix et la stabilité.
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