Tout comme de nombreuses villes ivoiriennes, Dimbokro a eu son heure de panique mardi. Les hommes en armes et en cagoules ont pris d'assaut les différentes artères de la ville, tirant des rafales en l'air. Prises de panique, les populations couraient dans tous les sens, ne comprenant pas ce qui leur arrivait.
Quelques instants plus tard, les mutins ont dit n'avoir pas affaire à la population. « Nous vous demandons simplement de regagner vos domiciles », ont-ils assuré. Le capitaine Kouyaté, le patron de l'escadron de Dimbokro a affirmé aux autorités de la ville que les mutins « veulent être logés â la même enseigne que leurs camarades qui ont récemment perçu les primes de guerre de 12 millions FCfa ».
Dans la ville de Dimbokro, des gardes penitentiaires ont érigé des barricades. Gardes pénitentiaires, douaniers et autres forces para-militaires protestent parce qu’ils estiment avoir droit à la même récompense que les soldats bénéficiaires des 12 millions FCfa. Ils disent avoir combattu dans la même guerre que ces derniers.
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