Le président de l'Assemblée nationale ambitionne de devenir le président de la République de Côte d'Ivoire, après Alassane Ouattara. Ce qui serait pour certains observateurs le couronnement d'un combat de longue haleine, dans lequel il faut le dire, il a bien failli laisser sa peau. Mais pour l'heure, les cartes semblent lui échapper au regard de toutes les manœuvres au sommet de l'État pour l'éjecter.
Rejet au miveau du Rdr, accusations multiples, vice-présidence de la République...
Tant de choses qui ont amené Soro à consulter l'ex-président ivoirien Henri Konan Bédié, actuel "co-président de la Côte d'Ivoire" avec Alassane Ouattara. Soro dit avoir reçu de sages conseils de celui qui, comme lui président de l'Assemblée nationale, a succédé à Félix H. Boigny au poste de président de la république.
Parmi ces conseils, "la patience"
Qui est du reste un chemin d'or. Ce conseil de Bédié peut se traduire par "ton moment arrive". Comme ce fut le cas pour Ouattara après plusieurs année d'épreuves. Récemment en discussion avec un conseiller diplomatique africain sur la question Soro et la nouvelle Constitution, ce dernier a indiqué tout est fait pour éloigner Soro du pouvoir en 2020. Le diplomate a cependant souligné le trop grand empressement de Soro qui force ces bouleversements entrepris par Ouattara et le Rdr.
Autre chose qui, selon lui, met l'avenir politique de Soro en pointillés est son implication dans des poursuites judiciaires pour les crimes de "sa" rébellion armée et de la crise postélectorale contre Laurent Gbagbo. Mais comme Bédié qui affirme que "la politique est une saine appréciation des réalités du moment", le diplomate a relevé la possibilité de voir Soro Guillaume devenir le président de la République de Côte d'Ivoire, malgré les menaces judiciaires, notamment de la CPI.
L'influence des grandes puissances
Pour lui, les grandes puissances " qui font et defont les chefs d'État africains et qui contrôlent aussi tout les instruments de l'ONU , peuvent à l'avenir utiliser Soro Guillaume pour satisfaire leurs intérêts, en faisant de lui le président ivoirien". D'autant plus que les États-unis cautionnent la réforme constitutionnelle engagée par Ouattara et appellent l'opposition à y adhérer, a-t-il fait remarquer, faisant allusion à la rencontre entre l'ambassadeur Terence Mcculley des USA et l'opposition ivoirienne.
Et Bédié en sait plus. Wait and see!
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