
La candidature de l’ancien chef rebelle et Premier ministre ivoirien avait pourtant été rejetée par le Conseil constitutionnel. Il a jeudi appelé l'opposition à s'unir pour obtenir des "élections libres et transparentes".
L’ex-chef rebelle et ancien Premier ministre ivoirien Guillaume Soro, dont la candidature à la présidentielle du 31 octobre a été rejetée par le Conseil constitutionnel, a affirmé jeudi lors d’une conférence de presse à Paris qu’il se maintenait dans la course de manière irrévocable ».
Ma candidature est ferme, irréductible et irrévocable, a déclaré l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, en assurant que la Côte d'Ivoire est au bord du gouffre depuis la décision du président sortant Alassane Ouattara de se présenter à un troisième mandat.
Il a aussi appelé l'opposition, dont les ex-présidents Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié, à s'unir pour obtenir l'organisation "d'élections libres et transparentes" et faire barrage à un 3ème mandat du sortant Alassane Ouattara.
"Maintenir l'élection du 31 n'a aucun sens, y participer serait cautionner le coup d'Etat institutionnel d'Alassane Ouattara", a déclaré Guillaume Soro en appelant l'opposition à s'unir et à "saisir la Cédéao en vue d'obtenir des élections transparentes", assurant qu'il "n'y aura pas d'élection" le 31 octobre, sans expliciter davantage.
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