« Ça fait trois jours qu’on ne travaille pas. Il y avait six à sept départs en direction d’Abidjan et de Bouaké. Ce sont donc des millions de francs qu’on perd ainsi », a déclaré le chef de gare de la compagnie ‘’Abass transport’’, Touré Mamadou, souhaitant la cessation des blocus pour une reprise des activités dans les plus brefs délais.
Des barricades érigées surtout dans le district de Yamoussoukro paralysent le transport des personnes et des marchandises, occasionnant parfois des pertes en vie humaine.
« La remorque de banane, d’orange et d’avocat que j’envoyais à Abidjan est complètement perdue à cause de la situation. Tout est en train de se gâter. Vraiment, c’est difficile », s’est, pour sa part, exprimée une commerçante de vivrier, Bakayoko Massita.
Après le scrutin présidentiel du 31 octobre boycotté par des partis de l’opposition, les forces de l’ordre sont à l’œuvre pour dégager les voies obstruées parfois avec des troncs d’arbres.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article