En Côte d'Ivoire, la campagne en vue de la présidentielle de 2020 est entrée dans une nouvelle phase au début du mois après les propos tenus par Henri Konan Bédié.
L'ancien chef de l'État et patron du PDCI avait évoqué les étrangers, responsables selon lui, de l'orpaillage clandestin, des conflits intercommunautaires ou bénéficiant de fraudes sur l'identité ivoirienne, évoquant même un hold up sur la Côte d'Ivoire. Des propos qui ont déclenché une polémique et tendu les discours politiques. Dimanche dernier les évêques ivoiriens ont lancé un appel à la paix, tout en touchant du doigt les questions placées au coeur de la controverse : orpaillage clandestin, problèmes fonciers, identité ou conflits intercommunautaires. Le secrétaire général de la Conférence des évêques catholiques de la Côte d’Ivoire (Cecci), le père Emmanuel Wohi Nin répond aux questions de Pierre Pinto.
RFI : Dimanche, la Conférence des évêques catholiques de la Côte d’Ivoire (Cecci) a lancé un cri d’alarme : « Évitez-nous une autre guerre ». Est-ce que la Côte d’Ivoire va si mal que cela ?
Père Emmanuel Wohi Nin : Récemment, il y a eu des discours d’un des leaders politiques qui a entraîné beaucoup de polémiques en Côte d’Ivoire. Et ces polémiques sont encore en cours. Les évêques par ce message invitent les uns les autres à calmer le jeu et à s’asseoir pour un dialogue.
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