Dans ce premier gouvernement de Patrick Achi, la ministre Kandia Camara qui gérait jusque-là, l'Education nationale, a été nommée aux Affaires étrangères. Elle devient par ailleurs numéro deux du gouvernement.
Téné Birahima Ouattara, frère cadet au président ivoirien, est nommé ministre d'Etat et confirmé à la Défense.
Le général Vagondo Diomandé, autre fidèle du chef de l'Etat, conserve son poste de ministre de l'Intérieur et de la Sécurité.
Un autre fidèle du président Alassane Ouattara prend des galons dans l'ordre protocolaire. Il s'agit de Kobenan Kouassi Adjoumani, qui devient ministre d'Etat en charge de l'Agriculture et du développement rural.
Plusieurs ministres restent en fonctions. Il s'agit, notamment d’Alain Richard Donwahi aux Eaux et forêts, Kaba Nialé au Plan et au développement, Moussa Sanogo au Budget, Amadou Koné aux Transports ou encore Mamadou Touré à la Promotion de la jeunesse.
Les nouvelles têtes
Parmi ceux qui font leur entrée, on retrouve Amadou Coulibaly, patron des services de renseignement extérieurs, qui est nommé ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Pierre Dimba, l’ancien directeur général de l’Ageroute est promu ministre de la Santé. Quant à Thomas Camara, ancien Directeur général de la Société ivoirienne de raffinage (SIR), il devient ministre des Mines, du pétrole et de l’Énergie.
Au nombre de ceux qui quittent le gouvernement, figurent, Ally Coulibaly, qui était aux Affaires étrangères, Sidiki Konaté, qui occupait l’Artisanat, ou encore Eugène Aka Aouélé, qui avait en charge la Santé et qui a été nommé à la tête du Conseil économique et social.
Le gouvernement compte 41 membres dont huit femmes, avec peu de changement aux principaux postes.
"un gouvernement de mission"
Pour le politologue, Geoffroy Kouao, l’objectif qui est assigné à ce gouvernement est la croissance et la compétitivité économique. Donc un gouvernement de mission.
"Le Premier ministre, Patrick Achi, a formé un gouvernement de technocrates. Il est lui-même un technocrate. Et si vous regardez bien le profil de la plupart des ministres, ce sont des technocrates qui viennent de la sphère privée", affirme l'analyste.
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