Le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, a présidé le 9 décembre, à Seen hôtel au Plateau, la cérémonie d’installation officielle de la commission thématique genre de la Cei. Avec la désignation de la secrétaire permanente adjointe, Henriette Lagou.
Le patron de la Cei a saisi l’occasion pour réaffirmer la volonté de sa structure d’institutionnaliser et de prendre en compte la politique du genre dans ses actions, ses stratégies, sa vision. Et ce, pour créer un cadre favorable à l’égalité hommes-femmes. « La prise en compte du genre reste un levier pour l’efficience poursuivie par notre institution dans le cadre de sa mission et de sa vision », indique Coulibaly-Kuibiert Ibrahime.
C’est donc pour atteindre cet objectif que le président de la Cei sollicite l’appui et la mobilisation des partenaires. Mais avant, il invite ses collaborateurs à s’impliquer davantage dans la mise en œuvre de la politique genre de la Cei. Mieux, il entend mettre à disposition, sous peu, le plan d’action budgétisé de la stratégie genre de son institution.
En félicitant Henriette Lagou, le point focal genre, Coulibaly-Kuibiert a salué l’engagement des hommes et des femmes de son institution, qui mettent tout en œuvre pour l’aboutissement de la politique du genre.
La représentante résidente de Onu Femmes en Côte d’Ivoire, Antonia Ngabala-Sodonon, dont l’institution a accepté d’accompagner l’opérationnalisation de la stratégie genre de la Cei, avec la mise à disposition d’une experte dans le domaine, s’est réjouie de voir le processus aboutir en l’espace de deux mois. Raison pour laquelle elle salue la forte volonté politique du président de la Cei et de son équipe.
Toutefois, l’institution onusienne n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. « Onu Femmes œuvrera avec la Cei, comme souhaité, à finaliser incessamment la conception de votre boîte à outils d’intégration du genre ainsi que vos modules spécifiques de formation en genre que vous comptez mobiliser pour vous doter de mécanismes, procédures, connaissances et compétences qui vous sont nécessaires pour assurer la systématisation de la dimension genre dans votre organisation, votre fonctionnement et vos interventions », promet Antonia Sodonon. Avant d’ajouter que Onu Femmes sera également aux côtés de la Cei dans ses efforts de mobilisation « des ressources techniques, matérielles et financières pour la mise en œuvre pertinente et efficace du plan d’actions budgétisé de sa stratégie genre ».
Le point focal genre de la Cei, Henriette Lagou, a salué la détermination du président de la cei, qui ne ménage aucun effort pour que l’intégration de la dimension genre dans l’institution qu’il dirige soit une réalité palpable et « transformative à la Cei ». Aussi lui a-t-elle traduit sa gratitude pour avoir fait d’elle le point focal d’un processus aussi révolutionnaire. Avant d’informer l’assistance de la suite des travaux de mise en forme de la politique genre de la Cei.
Volonté bien affichée
Ce matin donc, précise Henriette Lagou, « il sera procédé à la validation des modules de formation en genre adaptés à nos besoins en connaissances et en compétences sur la problématique de l’institutionnalisation du genre ». Elle a promis de poursuivre, tout ce mois de décembre, les réflexions entreprises pour doter la Cei d’une boîte à outils d’intégration du genre dans ses mécanismes, procédures et instruments de gestion et de gouvernance. Le point focal a également traduit sa reconnaissance aux vice-présidents et aux commissaires de la Cei pour leur implication dans l’atteinte des objectifs.
Pour la petite histoire, c’est le 5 octobre 2020 que la Commission électorale indépendante a officiellement reçu son document de stratégie genre avec l’appui technique et financier de Onu femmes Côte d’Ivoire. A cette occasion, le président de l’institution, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, s’est engagé à veiller au suivi de son opérationnalisation.
Dans la même veine, un atelier de vulgarisation de la politique genre de la Cei, de sa vision, ses axes d’intervention et son cadre de coordination, a été organisée à l’intention des commissaires centraux, des directeurs, sous-directeurs et chefs de service. C’est cette volonté bien affichée pour aboutir à une politique efficace du genre qui se poursuit, pour le bonheur des acteurs de la Commission électorale indépendante.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article