
Depuis août 2020 que l’opposition ivoirienne dénonce
des irrégularités dans le processus électoral, le gouvernement n’a pas daigné
faire face pour ramener la confiance et la sérénité. Jour après jour, les
recommandations de cette opposition sont restées sans suite. Celles de la Cour
africaine des droits de l’homme et des peuples également. Semaine après
semaine, l’on a assisté à un pourrissement de la situation. Refus de retirer la
candidature d’Alassane Ouattara, non à la réforme de la Commission électorale
indépendante, niet à la recomposition du Conseil constitutionnel de la part du
pouvoir. Conséquences, l’opposition a lancé la désobéissance civile, suivie du
boycott actif qui paralyse le pays depuis quelques semaines et dont l’apothéose
se joue conformément au calendrier électoral.
En effet, si le
samedi 31 octobre est considéré comme la date de l’élection présidentielle,
cette semaine qui commence aujourd’hui, lundi, déroule les derniers jours pour
atteindre cette date. Aussi, cette semaine devient-elle décisive. Que vont
démontrer les plateformes de l’opposition qui continuent de manifester ?
Mettront-elles tout en œuvre pour que l’élection ne se tienne pas ce samedi ?
Que dire de Guillaume Soro qui martèle encore et encore que l’élection
présidentielle n’aura pas lieu ce 31 octobre 2020 ? C’est vraiment peu que de
dire que cette semaine qui commence est décisive.
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