Chez les frontistes, l'actualité est dense ces jours-ci. Hier, le président du Tribunal du Commerce, sis à Abidjan-Cocody, a rendu sa décision suite à la plainte contre le président du Front populaire ivoirien (FPI), pour usage abusif du logo de cette formation politique.
François Komoin a invoqué la « radiation de l’affaire pour défaut de comparution du demandeur… » En d’autres termes, le plaignant, le sieur Joseph Bouablé Mamadou, présenté comme le « cousin » de Laurent Gbagbo, ex-chef d’Etat, fondateur de ladite formation politique, étant absent parce qu’en exil, l’audience n’a pu se tenir comme il l’aurait – certainement – souhaité.
Par ailleurs, d’autres militants du FPI, ceux-là en rupture de ban avec la direction statutaire de ce parti, avaient endossé cette assignation. « Cette plainte (…), écrivaient-ils le 1er avril, est portée par une autorité détentrice des droits de propriété intellectuelle et industrielle sur les logos et insignes du Front populaire ivoirien ». Et, ceux-ci de poursuivre : « enfin, pour plus de clarté, le FPI souligne que M. Affi N’Guessan est accusé par le plaignant d’usage abusif des logos et insignes dont il n’est pas propriétaire ». S’ils avaient précisé qu’il ne s’agit donc pas d’un procès intenté par des membres fondateurs du parti de Laurent Gbagbo contre le sieur Affi N’Guessan, mais bien de la plainte d’un individu (sus-cité) détenteur des droits de propriété intellectuelle et industrielle sur les symboles abusivement utilisés par l’accusé.
Mais les débats de fond n’ont pas eu lieu. Faute de la présence du présumé ‘’propriétaire‘’ des symboles en question. En tout état de cause, la décision du président du Tribunal va à l’avantage de l’ex-Premier ministre. Lequel avait presque tourné en dérision la plainte au motif que l’association qu’il conduit depuis 2001, n’est pas une entité privée. Notons qu’au mois de février, la justice saisie par M. Affi s’était déclarée incompétente pour statuer sur sa plainte pour usage « illégal et abusif » des insignes du FPI par ses adversaires conduits par Abou Drahamane Sangaré.
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