L’audience de Simone Gbagbo s’est achevée hier jeudi après seulement quelques minutes. Puisque ni l’accusée ni ses avocats n’étaient présents à l’audience. Face à cette absence, Boiqui Kouadjo, président de la Cour d’assises a renvoyé le procès pour "crimes contre l’humanité" de l’ex-Première dame, Simone Gbagbo, au 16 novembre.
Le juge Kouadjo a commis un huissier afin de sommer Mme Gbagbo de se présenter au tribunal ce jour là. « Il y a effectivement la possibilité de contrainte qui est prévue par la loi. Mais dans un procès aussi important, contraindre l’accusée est déjà un échec du procès. Quand on contraint quelqu’un à venir à la barre c’est déjà un échec. Quand on contraint un accusé à venir à la barre pour c’est déjà un échec. L’accusée refuse de venir à la barre pour quelle raison ? On accuse l’accusée d’un certain nombre de choses. Et donc elle exige la vérité et qu’on lui non, tu n’auras pas la vérité et qu’on le contraint à venir écouter des mensonges, c’est un échec de la justice ivoirienne », a révélé Me Dadjé avocat principal de Simone Gbagbo dans une interview accordée au quotidien Le Temps.
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