
Guillaume Soro est candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020. Le député de Ferké rêve de succéder à Alassane Ouattara, qui a décidé de ne pas briguer un 3e mandat.
Mais l'ex-secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI) ne pourra pas compter sur le soutien du président ivoirien.
Les deux hommes se vouent actuellement une inimité historique. L'ancien chef rebelle, en exil en France, s'est donc lancé à la recherche de soutiens extérieurs.
En juillet 2019, alors qu'il avait quitté le fauteuil de président de l'Assemblée nationale quatre mois plus tôt, Guillaume Soro s'est rendu en Turquie.
L'ex-patron de l'hémicycle ivoirien a échangé avec Cem Kür?ad Hasano?lu, le maire adjoint d'Osmangazi.
"Nous avons accueilli Guillaume Soro, ancien Premier ministre et ancien président de l’ Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, à Bursa en tant que municipalité d’Osmangazi et lui avons souhaité du succès dans sa candidature à la présidence", s'était exprimé l'homme politique turc.
Au moment où les relations entre Guillaume Soro et Alassane Ouattara se sont consédérablement détériorées, le président de Générations et peuples solidaires (GPS) vient encore de recevoir le soutien de Cem Kür?ad Hasano?lu. Le député turc a réaffirmé son soutien au leader des soroistes face à toutes les difficultés que connait l'ex-Premier ministre d'Alassane Ouattara.
"Je partage le soutien et la solidarité du peuple turc au mouvement GPS. Le GPS est le mouvement digne et légitime du peuple ivoirien. Vive la Côte d’Ivoire, vive la solidarité des peuples turc et ivoirien", a écrit le maire adjoint d’Osmangazi sur son compte Twitter.
Guillaume Soro a énormément apprécié le soutien de celui qu'il appelle son ami. "Mon cher ami et frère, je suis très heureux d’avoir fait ta connaissance et me réjouis de ton soutien. Ensemble nous gagnerons l’élection prochaine en Côte d’Ivoire", a lâché le fondateur de GPS.
Guillaume Soro a été condamné par la justice ivoirienne à 20 ans de prison ferme pour recel de deniers publics détournés et blanchiment de capitaux, ainsi qu'à une amende de 4,5 milliards de francs CFA. Il est également privé de ses droits civiques pendant cinq ans.
Toutefois, l'homme demeure convaincu qu'il remportera la présidentielle d'octobre 2020.
Pour lui, sa condamnation est un "non-évènement".
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