Ils sont les agents de sociétés privées de prestations dans les services hospitaliers. Ils ont décidé de faire une grève à partir de demain parce qu’ils exigent d’être recruté à la fonction publique. Il s’agit encore une fois, des agents déflatés en 2008 et qui avaient eu la chance d’être maintenu dans les centres hospitaliers publics grâce à une mesure d’accompagnement qui leur permettait de continuer à travailler, mais en tant qu’agents de sociétés prestataires.
Ceux qu’on désigne « les ex-déflatés de 2008» mettent en avant de leur revendication, le fait qu’ils exercent dans des établissements publics avec des salaires assurés par l’Etat par l’intermédiaire de leur employeur, la société de prestations de services. Impossible, leur ont toujours répondu les autorités publiques. D’où cette grève après celle de l’an dernier.
Le directeur de cabinet du ministre de la santé et de l’hygiène publique, Kouadio Raoul, interrogé ce sujet, affirme que le ministère de la santé a saisi leurs employeurs. Ces derniers ont assuré qu’ils vont gérer la situation « selon leur propres disposition »
Kouadio Raoul n’a pas envie de chercher à savoir ce que cela veut dire puisque l’Etat n’est pas l’employeur. Mais il sait que si les ex-déflatés se permettent de paralyser les services médicaux par des grèves, l’Etat pourrait être amené à dénoncé les contrats signés avec leurs employeurs que sont les sociétés de prestations de services ce qui pourraient les conduire au chômage.
Pour la bonne compréhension de cette affaire, M. Kouadio rappelle que les reformes du FMI par rapport à la masse salariale avaient emmené le gouvernement à se séparer des deux tiers des agents contractuels. Comme le tiers resté n’arrivait pas à faire face à tout le travail, les déflatés ont obtenu de l’Etat leur retour mais dans le cadre de contrat avec des sociétés de prestations. Ainsi, ils ont été regroupés dans ces sociétés devenue leurs nouveaux employeurs.
Source : Fraternité Matin
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