Les militaires ne sont pas seulement présents dans les airs. Les soldats qu'on croise, bien concentrés, montrent aussi que nous sommes dans une zone qui a vécu une attaque.
Les traces de cette attaque sont encore visibles. Kafolo, depuis la nuit du 10 au 11 juin, est célèbre.Ce jour-là, des assaillants ont attaqué le détachement de l'armée ivoirienne dans le village. "Nous n’allons pas laisser impunie cette attaque, avait promis le ministre d’État, ministre de la défense, Hamed Bakayoko. Qui moins de dix jours plus tard, a annoncé au nouveau camp militaire d’Akuedo que « Le chef du commando a été arrêté ce dimanche. Toutes les complicités nationales et internationales seront établies», et que
« Beaucoup de ces personnes qui ont commis cet acte criminel sont sous les verrous. Hier encore, on me rendait compte des arrestations très importantes des personnes directement en action. On a retrouvé des photos dans leurs portables qui montrent ce qu’ils ont filmé »
La riposte pilotée depuis les plus hautes instances du commandement militaire, a donc porté ses fruits. Tout le village a appris la nouvelle avec soulagement " C'est un véritable soulagement. D'abord parce que ceux qui nous ont soumis à cette terrible épreuve sont hors d’état de nuire et ensuite ce sont nos enfants qu'ils ont tués.
C'est vrai, les militaires tués ne sont pas originaires d'ici mais ce sont de jeunes Ivoiriens et c'est notre village qu'il surveillaient », a affirmé Tiemoko Bamba, le chef du village.
Kafolo réapprend à vivre
Nous avons trouvé le chef entouré de ses notables. Ils planchaient sur un problème posé par une dame, elle-même revenant des champs. A Kafolo le traumatisme de l'attaque se ressent encore mais peu à peu la vie reprend. "Ce n'est pas facile d'oublier ce qui s'est passé mais, à partir du moment où la sécurité est garantie, on a repris nos activités. "
Les soldats sont plus présents; les tirs de la nuit du 10 au 11 juin continuent de résonner dans les esprits mais à Kafolo, on n’a pas peur.
Le Burkina Faso est juste de l’autre coté du fleuve Comoé qui borne le village. On sait qu’il y a dans ce pays des assauts djihadistes mais on ne croit pas que les terroristes puissent envahir leur village.Les militaires ne sont pas seulement présents dans les airs. Les soldats qu'on croise, bien concentrés, montrent aussi que nous sommes dans une zone qui a vécu une attaque.
Les traces de cette attaque sont encore visibles. Kafolo, depuis la nuit du 10 au 11 juin, est célèbre.
Ce jour-là, des assaillants ont attaqué le détachement de l'armée ivoirienne dans le village. "Nous n’allons pas laisser impunie cette attaque, avait promis le ministre d’État, ministre de la défense, Hamed Bakayoko. Qui moins de dix jours plus tard, a annoncé au nouveau camp militaire d’Akuedo que « Le chef du commando a été arrêté ce dimanche. Toutes les complicités nationales et internationales seront établies», et que
« Beaucoup de ces personnes qui ont commis cet acte criminel sont sous les verrous. Hier encore, on me rendait compte des arrestations très importantes des personnes directement en action. On a retrouvé des photos dans leurs portables qui montrent ce qu’ils ont filmé »
La riposte pilotée depuis les plus hautes instances du commandement militaire, a donc porté ses fruits. Tout le village a appris la nouvelle avec soulagement " C'est un véritable soulagement. D'abord parce que ceux qui nous ont soumis à cette terrible épreuve sont hors d’état de nuire et ensuite ce sont nos enfants qu'ils ont tués.
C'est vrai, les militaires tués ne sont pas originaires d'ici mais ce sont de jeunes Ivoiriens et c'est notre village qu'il surveillaient », a affirmé Tiemoko Bamba, le chef du village.
Kafolo réapprend à vivre
Nous avons trouvé le chef entouré de ses notables. Ils planchaient sur un problème posé par une dame, elle-même revenant des champs. A Kafolo le traumatisme de l'attaque se ressent encore mais peu à peu la vie reprend. "Ce n'est pas facile d'oublier ce qui s'est passé mais, à partir du moment où la sécurité est garantie, on a repris nos activités. "
Les soldats sont plus présents; les tirs de la nuit du 10 au 11 juin continuent de résonner dans les esprits mais à Kafolo, on n’a pas peur.
Le Burkina Faso est juste de l’autre coté du fleuve Comoé qui borne le village. On sait qu’il y a dans ce pays des assauts djihadistes mais on ne croit pas que les terroristes puissent envahir leur village.Une équipe de Fraternité Matin a passé la journée d’hier (mardi 23 juin 2020) à Kafalo, ce village traumatisé par l’attaque subie par un détachement de l’armée ivoirienne. Des enfants qui jouent devant les cours, traversent les rues, crient, sautillent. Des femmes qui pillent, puisent de l’eau ou vendent au bord de la route principale. Tous les coins de commerce sont ouverts. Kafolo, hier. Il est 13h. Les premières images qui s'offrent à notre équipe de reportage ne traduisent rien d'une situation anormale. Kafolo, un village comme les autres ? Les bruits d'hélicoptères qui survolent le village et le long de la frontière avec le Burkina Faso laissent entrevoir une forte présence militaire. « On est fier de notre armée. Elle a pris la mesure de la menace et sécurisé la zone », s'est réjoui Diabaté paterne, un notable.
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