Le projet de loi portant sur le régime juridique de la presse suscite un vif débat en Côte d'Ivoire. Critiqué par les professionnels des médias et par plusieurs organisations de la société civile qui ont saisi le Conseil constitutionnel, le texte devrait être discuté lors d'une plénière de l'Assemblée nationale ivoirienne d'ici la fin du mois.
Le projet de loi sur la presse ne fait pas l’unanimité – c’est un euphémisme. En colère contre certaines dispositions du texte, les journalistes ivoiriens craignent en particulier une remise en question de la dépénalisation des délits de presse. Des critiques reprises par plusieurs associations, inquiètes que ce projet de loi ne vienne également s’appliquer aux blogueurs, activistes, ou aux simples internautes.
23 mai 2017 à 09h24 — Mis à jour le 23 mai 2017 à 10h41
Par Claire Rainfroy - à Abidjan
@ClaireRainfroy
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Le projet de loi portant sur le régime juridique de la presse suscite un vif débat en Côte d'Ivoire. Critiqué par les professionnels des médias et par plusieurs organisations de la société civile qui ont saisi le Conseil constitutionnel, le texte devrait être discuté lors d'une plénière de l'Assemblée nationale ivoirienne d'ici la fin du mois.
Le projet de loi sur la presse ne fait pas l’unanimité – c’est un euphémisme. En colère contre certaines dispositions du texte, les journalistes ivoiriens craignent en particulier une remise en question de la dépénalisation des délits de presse. Des critiques reprises par plusieurs associations, inquiètes que ce projet de loi ne vienne également s’appliquer aux blogueurs, activistes, ou aux simples internautes.
Pour obtenir une modification du texte avant qu’il ne soit débattu à l’Assemblée nationale, trois associations ont saisi le Conseil constitutionnel. Parmi elles, Civis-Ci (Citoyens & Participation). Interview avec son président, Christophe Kouamé.
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