La ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, Anne Désirée Ouloto, s’est engagée, lundi 26 avril 2021, à collaborer étroitement avec les organisations et faîtières syndicales de l’administration publique ivoirienne pour le bien-être des fonctionnaires.
«Nous allons travailler ensemble dans la durée de la mission que le président de la République a bien voulu nous confier. Je vais m’engager à vos côtés pour être votre avocate, votre partenaire. Je ne serrai pas le bourreau des fonctionnaires de Côte d’Ivoire», a promis Mme Ouloto devant plusieurs syndicalistes de l’administration publique présents à cette rencontre de prise de contact.
Elle a rassuré de son engagement et de sa disponibilité à renforcer les mécanismes de dialogue et de négociation afin de continuer sans relâche à rechercher les réponses idoines aux préoccupations des fonctionnaires.
«Nous devons agir avec responsabilité. Faites-moi confiance. Je voudrais pouvoir compter sur vous pour la réussite de cette mission commune. Il nous appartient dès lors à œuvrer au renforcement du cadre de dialogue existant afin de le rendre plus dynamique et plus constructif», a-t-elle suggéré.
Se réjouissant de la mise en place par ses prédécesseurs du Conseil national de dialogue social, du comité de dialogue de la fonction publique et du comité consultatif national du ministère de l’éducation national et bien d’autres comités, elle a précisé que ces instruments de dialogue ont contribué à la préservation de la paix sociale dans l’administration publique.
Au nom de l’ensemble des syndicats, Akanza Koffi Joseph de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) a exprimé sa satisfaction au ministre pour son esprit d’ouverture souhaitant que cette collaboration soit basée sur l’échange, l’écoute et la compréhension.
Le gouvernement et les syndicats de la Fonction publique de Côte d’Ivoire ont signé le 17 août 2017 à Abidjan après plusieurs mois de négociations, des accords et se sont engagés à observer une trêve sociale sur une période de cinq ans, afin d’instaurer et maintenir un climat de paix sociale durable dans le pays.
L’un des accords portait sur les revendications sociales et financières des travailleurs, notamment le stock d’arriérés d’un montant de 249 milliards FCFA et le second est relatif à l’observation d’une trêve sociale sollicitée par le gouvernement, afin de maintenir un climat social favorable au maintien de la dynamique de croissance économique que le pays connaît depuis l’accession du Président Alassane Ouattara au pouvoir en 2011.
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