Le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI), Joseph Léon Ebagnerin a annoncé lundi, que cette centrale syndicale est favorable pour l’instauration d’une trêve sociale qu’il estime « être un instrument de dialogue social et un creuset indispensable de toute négociation préalable », face aux différentes revendications sociales.
« Il y a lieu de rassurer les uns et les autres que la trêve sociale n’est pas une perte de droit, une abdication encore moins, une aliénation mais doit être considérée comme le respect d’un engagement qu’on prend pour parvenir à des conclusions durables », a déclaré M. Ebagnerin, lors de son intervention, à l’occasion de la célébration de la fête du travail, à la bourse du travail, à Treichville.
Se référant à la trêve signée en 2009 entre le gouvernement, les employeurs et les centrales syndicales, il a affirmé qu’elle a permis de créer une plateforme d’échanges, de partage et de dialogue.
Outre cette préoccupation, l’UGTCI a relevé que malgré une embellie des indicateurs macro-économiques, la situation socio-économique reste difficile. L’union a ainsi souhaité un équilibre des prix de certaines denrées de grande consommation, une baisse des tarifs du transport, entre autres.
Il a, par ailleurs, attiré l’attention du gouvernement sur l’indice sécuritaire qu’il souhaite voir améliorer par une « dotation significative » des forces de l’ordre et de défense, en moyens de dissuasion, pour éradiquer le banditisme.
Premier syndicat de travailleurs de Côte d’Ivoire, l’UGTCI a été créée en 1962, rappelle-t-on.
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