72 heures de fermeture des 34 prisons civiles de la Côte d’Ivoire, à partir du 30 juillet 2018, si leurs revendications ne sont pas prises en compte par les autorités gouvernementales.
C’est la décision qu’avaient prise les gardes, au terme de l’Assemblée générale (Ag) tenue par les deux syndicats, le Synapapci (Syndicat national des personnels de l’administration pénitentiaire de Côte d’Ivoire) et le Syapci (Syndicat de l’administration pénitentiaire de Côte d’Ivoire), le samedi 14 juillet 2018, à Yopougon. Mais selon nos sources, ils étaient divisés sur la conduite à tenir, en fin de semaine. En fait, des autorités qui les ont joints, ont demandé de surseoir au débrayage pour que des solutions soient trouvées aux revendications.
Pendant que certains gardes exigeaient la grève, à partir de ce lundi, d’autres plaidaient pour un sursis, argant qu’il n’y a pas de jour qui n’arrive pas. ‘’Nous avons des difficultés d’acquisition de baux. Des gens passent sur les antennes locales pour demander qu’on ne nous donne pas de logement. Certains de nos camarades ont été victimes de coups et blessures volontaires de propriétaires de maisons parce que les baux n’ont pas été payés depuis 3 mois. A Bondoukou, alors que notre collègue était au travail, le propriétaire est allé arracher les portes.
En 2007, les paramilitaires dont la plus basse indemnité était à 50 000 francs Cfa est passée à 90 000 francs Cfa alors que la nôtre n’a pas bougé'’, avait expliqué Gboko Stéphane, Sg du Synapapci, quand nous avons échangé avec lui par téléphone, le 15 juillet 2018. Il avait évoqué la nécessité de doter les gardes d’équipements modernes parce que les détenus sont de plus en plus violents et de grands chemins.
Un statut particulier, l’uniforme selon le texte 93-609 du 2 juillet 1993, la revue à la hausse des 15% d’émoluments perçus par les 3200 sur 5798 agents et les primes de risque, sont, entre autres, les exigences des gardes.
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