L’élaboration du plan sectoriel décennal 2016-2025, dans un cadre concerté réunissant les acteurs de tous les ordres d’enseignement et de la recherche scientifique, a été approuvé par le gouvernement puis endossé par le Groupe local des partenaires techniques et financiers de l’éducation et de la formation, au profit du système éducatif ivoirien, annonce la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara.
« Cet endossement ouvre des perspectives de financement pour l’ensemble du secteur. C’est sur cette base que la Côte d’Ivoire va bénéficier d’un nouveau don du Partenariat mondial pour l’éducation qui servira à financer un nouveau projet centré sur le préscolaire et le primaire et qui prendra le relais du Projet d’urgence d’appui à l’éducation de base (PUAEB) clôturé le 30 août 2017 », a affirmé la ministre Kandia, lors de la réunion de rentrée scolaire 2017-2018, jeudi, à Abidjan.
D’autres appuis sont également attendus des partenaires traditionnels tels que l’Agence française de développement (AFD) pour la construction de 200 collèges de proximité, la Banque africaine de développement, la Banque mondiale, la Fondation Jacobs, le Millenium Challenge Corporation (MCC) pour un financement de plus de 100 milliards de FCFA, l’UNESCO, l’UNICEF, a-t-elle promis.
« Au-delà de la nécessaire mobilisation de financements additionnels, le plan sectoriel a surtout pour vocation d’être un instrument de pilotage du système éducatif basé sur les résultats. C’est pourquoi, j’instruis tous les acteurs concernés aux niveaux central et déconcentré à s’approprier ce plan et à mettre un point d’honneur dans la mise en œuvre des activités planifiées ainsi que des outils et mécanismes de suivi et d’évaluation », a-t-elle exhorté.
A la lumière des leçons tirées de la mise en œuvre du plan d’action à moyen terme (PAMT) 2012-2014, un dispositif « robuste et rigoureux de suivi et d’évaluation « a été élaboré pour le plan sectoriel 2016-2025.
« C’est à l’aune de cet exercice de responsabilisation, de redevabilité et donc de civisme que nous pourrons à la fois relever progressivement les défis présents et futurs et mériter durablement la confiance de nos partenaires », a-t-elle conclu.
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