Les chauffeurs de taxi sont rentrés en grève lundi à Yamoussoukro, pour protester contre l’agression d’un de leur camarades par un élément des forces spéciales basées dans la capitale politique ivoirienne.
« La violence est de trop, nous sommes exténués », ont exprimé les chauffeurs en colère regroupés sur la voie principale, la nationale A 3, pour empêcher toute circulation
Selon le secrétaire général du Collectif des chauffeurs de taxi, Touré Gérard, l’incident s’est déroulé samedi à proximité du grand marché de Yamoussoukro. Ce jour-là, un chauffeur nommé Konan Konan Arsène, à bord de son taxi, a eu la « malchance » d’effleurer avec son pare-chocs un élément des forces spéciales habillé en civile.
« Celui-ci, non content, s’est mis à bastonner le chauffeur de taxi avant de le mettre nu. Le président du collectif des chauffeurs de taxi de Yamoussoukro, Soumahoro Yao, venu plaider sera également bastonné avant d’être tous les deux déportés au camp des forces spéciales situé à l’ancienne base de l’ONUCI », a expliqué le secrétaire général du Collectif des chauffeurs de taxi.
Après une rencontre des chauffeurs de taxi avec le préfet de Yamoussoukro Kouamé Brou en présence des chefs des unités basées à Yamoussoukro, les grévistes ont libéré les voies barricadées sans toutefois reprendre le travail.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article