En Côte d’Ivoire, la tension n'est pas retombée du côté de Bouaké, même si les tirs se sont estompés ces dernières heures. Des soldats mutins bloquent les accès de cette deuxième ville du pays, au nord d'Abidjan. Des tirs ont également été entendus, dans la nuit de vendredi à samedi, à Daloa, dans le centre du pays. La situation était calme samedi matin à Abidjan, après les tensions la veille autour de l'état-major.
Les tirs se sont calmés à Bouaké samedi après-midi après un nouveau début de journée mouvementée. Une confrontation entre mutins et ex-rebelles démobilisés a fait un blessé grave dans la matinée.
Plusieurs centaines de soldats refusent de rentrer dans le rang, visiblement pas concernés par l'appel au calme lancé par le général Sékou Touré, le chef d'état-major des armées, vendredi soir à la télévision nationale. Des soldats pas intimidés non plus par les menaces de sanctions proférées par les autorités ivoiriennes.
Si les rafales de kalachnikov sont moins nombreuses et que les habitants de la deuxième ville du pays ont peu à peu remis les pieds dehors depuis la mi-journée, les mutins gardent le contrôle de tous les accès à la ville.
« Nous voulons notre argent » ... suite de l'article
Société
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article