
Au total, 5334 migrants ont été recensés dans le Gbêkê, le Tchologo, le Hambol, la Bagoué et le Poro dans le cadre de la mise en œuvre du projet Rabat process de Save the Children, d’un coût total de 1,2 million d’euros, financé par l’union européenne en vue de leur resocialisation.
Cette information a été révélée mardi, à Katiola, lors d’un atelier de partage d’informations pour présenter les résultats clés et les tendances migratoires sur les enfants et jeunes en mobilité en Côte d’Ivoire, en présence du préfet de la région du Hambol, préfet du département de Katiola, Jean-Baptiste Zamélé Kouamé.
L’objectif de cet atelier était de partager les informations relatives aux données collectées sur les enfants et jeunes migrants (EJM) des régions de Gbèkè et du Hambol du mois de mars 2019 en vue de promouvoir une gouvernance sous régionale efficace des migrations et protection des enfants et jeunes en mobilité entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso.
Le chef de projet a Save the Children Bureau de Bouaké, Maxime Yapo Yapo a fait savoir qu’il était question de renforcer la collaboration entre les acteurs étatique et non étatique au truchement du partage d’informations contenues dans les différents rapports et de mener des actions de plaidoyers en faveur des enfants et jeunes migrants.
Les migrants ont l’âge compris entre 0 et 17 ans pour les mineurs et entre 18 et 25 ans pour les majeurs. Les raisons de leur mobilité sont l’aventure, la raison économique, les catastrophes, les conflits, les raisons éducatives et familiales.
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